
Champion Arabe des clubs en 1998, vainqueur de la Coupe d’Algérie en 1998 et 2002, le WA Tlemcen, un des grands clubs algériens, vit actuellement des jours gris. Il se trouve dans la zone de relégation du championnat de Ligue 2 groupe Centre- Ouest.
Bien qu’on est encore loin de verdict, des signes révèlent que le WAT risque de descendre un peu plus bas, c’est-à-dire au troisième pallier, ce serait un coup dur pour l’équipe tlemecenienne qui évoluait il y a une saison au niveau de l’élite.
Endetté de 16 milliards au niveau de la Chambre nationale des résolutions de Litiges (CNRL) , le WAT n’a pu ni qualifier ses nouveaux joueurs et ni retenir ses joueurs expérimentés. D’ailleurs la CNRL vient de confirmer une nouvelle fois son interdiction de recrutement durant la période hivernale d’enregistrement . Les dirigeants sont contraints de recourir à leurs jeunes joueurs de la catégorie des réserves pour honorer leurs engagements.
Depuis le début, le WAT souffre sur un double plan :
1/ sportif : l’équipe traîne dans la zone de rouge du classement, elle n’a gagné que trois rencontres en 16 journées du championnat de Ligue 2. Les joueurs, par manque d’expérience arrivent difficilement à s’élever au niveau de la plupart de leurs adversaires.
2/ financier: le WAT n’arrive pas à faire face à de dépenses courantes. Les caisses sont vides et le compte de la SSPA est bloqué. Ce sont les subventions des collectivités locales transiantant par le Club sportif amateur (CSA) qui maintiennent l’association en vie.
Comment on est arrivé à cette situation? «Situation critique, confie Le président du CSA du WAT, M.Nacereddine Souleimane qui indique que le WAT a été d’abord victime de sa mauvaise gestion et ensuite il est en train de subir les réticences des entreprises aussi bien publiques que privées à venir en aide aux clubs sportifs».
Le WAT a frôlé souvent le forfait mais si cela continue de la même manière, le club risque la disparition. C’est un cri d’alarme que lancent les dirigeants.
La venue d’un entrepreneur à la tête de la société sportive par action a amorti le choc mais vues les circonstances dans lesquels évolue le club, rien n’incitent pas à l’optimisme.
Il y a sept ans, le WAT a vécu la même situation sportive. Il est descendu jusqu’au troisième pallier mais il s’est ressaisi par la suite pour grimper dans les échelons et côtoyer de nouveau le football d’élite. Cela a été rendu possible grâce à l’apport financier d’un certain nombre d’entreprises nationales connues.
Tlemcen tout comme Annaba que nous avons décrit récemment, dispose de tous les atouts qui peuvent lui conférer un statut d’un autre standing.
A signaler que cette ville va bénéficier bientôt d’un grand centre de formation financé par la FAF. Il pourra constituer une base de lancement pour la club phare de Tlemcen mais en attendant la préoccupation actuelle est comment sauver le club.de la dégringolade.
le Centre de formation de la FAF
